Fête des belles eaux (version française)
(narration: Michel Ferland)
(narration: Michel Ferland)
Voici un disque [OLIVIER MESSIAEN – Fête des belles eaux] qui célèbre autant les 100 ans d’Olivier Messiaen que les 80 ans de l’étrange instrument inventé par Maurice Martenot. Fondé en 1976 par Jean Laurendeau (qui joint ici, avec Louise Larose, les quatre ondistes de l’Ensemble pour interpréter la pièce-titre en sextuor), l’EOM faisait paraitre son premier disque en 1992. Louise Bessette (qui lançait récemment un disque d’œuvres pour piano de Messiaen chez Analekta) est invitée pour le premier enregistrement des feuillets inédits (ondes et piano) de Messiaen, et l’album est complété par une transcription du quatuor en fa majeur de Ravel.
Un très beau disque pour découvrir la richesse et la chaleur des ondes Martenot.
J’accuse réception de votre beau disque «Les Ondes musicales» que je m’empresse de remettre à mon camarade François Paré directeur des programmes de notre station. Je suis certain que François trouvera sur ce CD de quoi ravir nos auditeurs. Merci d’avoir pensé à nous.
Jean-Pierre Coallier, critique, Radio Classique, 99.5 CJPX, 2000
Élégante performance mariant l’électronique et le piano. Un impressionniste utilise les mots, les couleurs, ou les sons pour exprimer l’impression que les choses éveillent en nous, au-delà de leur façade extérieure. Les auteurs des pièces que l’on retrouve sur ce CD possèdent cette même sensibilité, ces mêmes valeurs artistiques que les peintres de leur époque. Et pourtant, de telles impressions nous interpellent avec beaucoup de puissance, encore à ce jour,tout comme les peintres de leur époque, d’ailleurs.
L’instrumentation des ondes Martenot et du piano convient bien,tout autant à ces deux artistes doués, qu’à la tâche choisie. Qui l’eût cru; c’est tout droit hors des trenchées de la première guerre mondiale que Maurice Martenot alors opérateur de radio à lampe triode puisa l’inspiration de transformer l’instrument de son affectation de temps de guerre, en un instrument musical. Jean Laurendeau, biographe de Martenot et ondiste célèbre lui-même, dit que pour les ondistes, l’instrument agit en tant qu’extension de leur système nerveux tant tactile qu’acoustique.
De tels sentiments n’ont aucun lien avec les champs de batailles. Bien qu’elle ne constitue pas une antithèse à la guerre, Pavane,de Gabriel Fauré qu’on retrouve en piste finale sur ce CD, nous montre à quelles hauteurs nous pouvons aspirer en temps de paix.
Nicholas Croft, New York, USA – 21 Décembre 1999
Reportage Lancement et Festival d’ondes Martenot de Montréal 1999
C’est un disque très doux et très tendre. Des berceuses, des pavanes, des musiques que l’on connaît, que l’on reconnaît et que l’on prend plaisir à écouter… Toutes des petites pièces lyriques de l’école française du début du siècle, avec cette belle sonorité, cette sensibilité, ce caractère lyrique, cette belle finesse. Je trouve que Geneviève Grenier a un goût très sûr, une grande sobriété. CE DISQUE VA PLAIRE, C’EST SÛR! C’est un disque qui est très généreux par son minutage, par la qualité des œuvres qui sont choisies et par l’interprétation qui est donnée… …et la prise de son qui est très belle…
Jean Portugais, critique, Émission Rayon Musique, Radio Canada, 1999